GUILLAUME VIONNET

LA PAIX DANS LE CHAOS

« C’est par l’infiniment petit qui est en nous que nous pouvons percevoir le tout. Le vide ? L’infini est plein de vide. »

Ses tableaux comme une fenêtre sur un vide

On ressent une énorme distance, une nuit, dans laquelle évoluent des particules (chaudes et lumineuses). Le coeur se précipite, elles brillent et s’agitent, et se forme le paysage. Le paysage d’une pensée sur une très grande profondeur, un vide (un espace aigu et tendu dans l’obscurité) qui anime sa surface, sur lequel la surface s’anime.
Chaude profondeur de feutre noir
Lamelles d’or et de miel
Craquelures du désert
Zébrures des collines de sel et de vent
Traits de couleurs qui éclairent, désignent le noir, la profondeur intime et infinie.
« Courte bataille livrée pour déchirer le néant. »
Ce n’est pas des couleurs. Il n’y a pas de couleurs.

Eau noire et bouillonnante
Où étincelle la chaleur
Où se reflètent les couleurs d’un monde figé
Où grille et grésille le temps
Arrêté

Paix dans le chaos

Griffure

Foudre fondue et anguleuse
Barriole de présence
(Térébente)
Flottant loin au-dessus du noir et du vide

GUILLAUME VIONNET